Blanches
Un texte de Fabrice Melquiot, ©L'Arche 2010
Ouais, petite fille rêveuse et flegmatique passe le plus clair de son temps avec sa Mémé Blanche, son excentrique grand-mère. Ensemble, elles jouent au badminton avec un volant invisible, dansent à la guinguette du coin, se racontent des histoires sur les grandes femmes de l'Histoire... Et puis, Pépé Lulu est mort il y a trois mois. Mémé Blanche a besoin de compagnie et elle commence sérieusement à dérailler !
Ouais ne comprend pas. Ses parents disent que Mémé Blanche aurait une chose dans la tête, ce « truc avec un nom bizarre ». Mémé Blanche, elle, prétend plutôt que c'est Léon Zitrone qui la lui a volée.
Ce dialogue, drôle et touchant, met des mots simples et tendres sur la maladie d'Alzheimer.
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Un dossier pédagogique est disponible sur demande
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« Tout le monde m'appelle Ouais, sauf les gens qui ne me connaissent pas. Je m'appelle Ouais, parce que depuis que j'étais enfant, je dis ouais à tout bout de champ.
Il paraît qu'il faut dire oui, que dire ouais ça ne se fait pas.
Mémé Blanche dit que ce qui ne se fait pas, c'est d'abord ce qu'il faut faire. Papa dit qu'elle est psychopathe. Un psychopathe, c'est quelqu'un avec le cerveau qui marche à quatre pattes dans sa tête, alors il déraille. »
Camille Buès et Estelle Marsal rencontrent Lison Renaudin en 2019 : c’est un coup de foudre artistique et amical. Toutes les trois comédiennes et metteures en scène, l’envie de travailler ensemble sur un projet naît rapidement. Elles se rendent compte qu’elles partagent une affection toute particulière pour un auteur contemporain : Fabrice Melquiot. C'est alors que Camille, dont un membre de la famille est atteint d’une maladie incurable, propose de créer Blanches pour concrétiser leur envie et aborder des thèmes qui lui tiennent à cœur tels que la maladie, la mort et les relations intergénérationnelles. Camille propose d’axer la mise en scène sur la rêverie et la beauté car elle croit au pouvoir de transformation de cette dernière.
« Notre société à un problème avec la maladie et la mort. Nous n’abordons plus collectivement ces épreuves de la vie comme c’était le cas avant. Aujourd’hui, nous avons peur de vieillir et nous badigeonnons de crème anti-âge espérant repousser la fin. Je voulais une expression libre, drôle et poétique de ce sujet, c’est ce que propose l’auteur Fabrice Melquiot dans cette pièce et c’est que nous avons voulu transmettre dans notre mise en scène. »
Camille, jeu et mise en scène.
Un dossier pédagogique est disponible sur demande